Vient

Vient te jeter dans mes bras

toi ma déesse bleutée
vient de tes grandes mains caresser mes rochers
vient
vient ,je t'entend rugir au loin
je sent ton parfum ,l'écume s'enrouler sur le fond de ma gorge
vient t'installer entre mes mains
laisse moi caresser tes longs cheveux fins
laisse moi , tremper mes pieds sur tes lèvres humides de mes baisers
vient ,tend moi la main
je t'attend
mer ,toi ma bleutée

 

ERIC VILLEY
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La grande bleue

Enveloppée dans un grand drap bleu
les bras le long du corps
les mains enervées quand le souffle du vent se fait trop fort
c'est elle, la mer
femme docile, femme sauvage
indomptable et si imprévisible
c'est elle, la mer
sa robe bleu toute plissée
ces yeux , son regard
tout n'est qu'image
la réalité est tout autre
essayez de la caresser , elle se réveille aussitôt
n'essayez pas de la dompter
elle fait chavirer bon nombres de bateaux
c'est elle, la mer
celle que vous ne pouvez qu'admirer
du bout des doigts
du fond des yeux
la grande bleue

 ERIC VILLEY
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L'océan en partage

il est de ces rivages , de ces bords de mer
de cet océan sauvage, comme cette rivière en crue

il est de ces naufrages, qui nous emportent
nous hissent au delà des mers , par deçà des océans

il est de ces oiseaux qui survolent la terre
posant de temps à autre sur un rocher, une épave

il est de ces paysages, qui restent gravés à jamais
qui ne connais pas la mer
à travers ces textes peut s'en imbiber
qui n'as jamais vu l'océan
peut fermer les yeux et l'imaginer à travers nos aveux

merci de lire nos océans à nous
merci de partager vos émotions avec nous

 ERIC VILLEY
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Femme de pêcheur.....Hommage

Quand tu quitte le port
toujours elle est là,à attendre ton départ
quand la mer est mauvaise
toujours seule ,elle t'attend
se demandant si tu vas rentrer aujourd'hui
tous les jours à se demander
si cette vie durera toujours
devra t'elle pleurer tous les jours
quand elle ne te voit pas rentrer
devra t'elle toujours se priver
toute sa vie,quand la pêche n'est pas bonne
et qu'il n'y as rien à manger
elle est femme de pêcheur
elle a choisi son mari
la mer elle connais
elle sais qu'un jour tu deviendras son amant
et ,que ce jour la
tu ne rentreras pas au port
la mer t'auras embrassé
 et emportée dans un long baiser
mais elle est femme de pêcheur
elle a choisi de vivre ta vie
car elle est femme de pêcheur
c'est ça elle
son métier
hommage à toutes ces femmes qui pleurent tous les jours à attendre un mari,un fils ,un cousin ,un amant .
hommage à toutes ces femmes qui sont seules toute la journée à la maison
hommage aux femmes en général..tout simplement

ERIC VILLEY
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L'océan

L’océan est un monde interminable
 et pourtant des bateaux,
Vagues d’indifférence, se heurtant sur les flots.
 
Tandis que les plus petits s’en vont droit vers le fond,
Les plus gros, dans la nuit, filent vers l’horizon.
 
Une épouse, dans le noir profond, pleure son  marin,
Un port, pour son ami, prend sa couleur un matin
à la barre il s'est endormi.
 
L’océan est immense et pourtant des bateaux,
des marins gisent dans son fond
 sous l'indifférence des badots
qui s'emerveillent
de voir ces bateaux

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La mer déchaînée

La mer déchaînée et tout s'enchaîne
la pluie , le vent
même les nuages s'emmêlent
quand la mer se déchaîne
c'est le monde entier qui tremble sous vos pieds
cette sensation de voler
ou plutôt d'être projeté
sans savoir ou elle va vous déposer
quand la mère s'enchaîne
la vie défile à vos pieds
en un instant vous passer de la naissance à la mort
mais qui connais ce moment
combien de marins ont vues vraiment la mer déchaînée
moi , je peut me venter, de l'avoir affronté
mais malgré les souvenirs qui me sont restés
je vais vous confier un secret
c'est comme ça que je l'aime
elle...complètement déchaînée


ERIC VILLEY
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C'est quoi la mer

C’est quoi la mer

Une étendue de larmes quand pleures tes yeux

C’est quoi l’océan

L’océan c’est tellement grand

Tellement beau c’est un torrent de larmes

Les hommes m’ont appelé le grand bleu

C’est quoi les vagues

C’est la mer qui se retire

Emportant avec elle tes souvenirs

Pourquoi tu pleure

J’ai tellement regardé la mer

Écouter les vagues, et rêvé l’océan

J’aimerais tellement être la bas

Regarder cette ligne à perte de vue

C’est quoi l’horizon

Et au bout de l’océan ….c’est quoi



ERIC VILLEY
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Océan, ce géant

Comme tout paraît simple
Dans cet océan,ce géant sans fin
Quand à l’heure où le soleil se couche, le tangué de son chant
Comme une vague douce qui traverse ta colère
Et accoste mystérieusement les rivages de nos cœurs
Comme la vie paraît si douce
Dans l'immensité
dans nos silences
dans nos mots où commenca notre histoire
comme tout paraît si simple
dans nos échanges
dans notre histoire
comme la vie est douce
dans ce monde
ou flotte nos mots

ERIC VILLEY
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Le goéland

À tire d’aile, le vol du goéland

Avez-vous déjà vue ce bel oiseaux blanc

Gris parfois sous le cou les ailes

Majestueux dans son rôle de planeur en plein vol

À tire d’aile le vol du goéland

Plongeant du nez

Au milieu de l’océan des qu’il aperçoit sa pitence

Goéland mouette, etc.

À tire d’aile oiseaux des mers et des océans

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Souffle de vent
 

Le zéphyr n’aurais plus suffir

Le mistral jamais gagnant

Dépourvus de ces vents

Quand la bise fut venue

Vent du nord, à en être déboussolé

Apportant le froid et les gelées

Vent du sud, rendez vous de la pluie

Et des tristes journées

Vent d’amont, vent d’aval, vent du large

Juste un souffle de vent

En trombe tombe et tourbillonnant

Juste un souffle de zéphyr n’aurais plus suffir

Un souffle

Juste un souffle de vent

ERIC VILLEY
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Arrêt sur image
 

De cette vague me regardant

Ce visage de femme habillée de ce regard bleu

L’océan

À ses caresses projetées contre les quais

À contre courant, contre vent et marée

Se battant sans cesse

À ces larmes éclaboussant mon visage

gouttes d’eau salée

De ces éclaboussures projetées par la mer

J’aime à regarder ce paysage

Tantôt calme tantôt furieux

Mais toujours aussi mystérieux

Me replongeant corps et âmes

Dans mes souvenirs d’enfant

ERIC VILLEY
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La chaleur des gens de mer
 

Allez matelot prend la barre

On met le chalut à l’eau

Les amarres sont ramassées

On va juste faire un trait

Histoire de ramener le panier

Met la bête

Vire, on est étale

Mais dans quel monde êtes vous

Et oui , un port un langage

Un mot inconnu , même du pécheur lui-même

Chaque port à son patois

Les poissons ont leur nom

différent d'un port à l'autre

vous ne trouverez pas de bars à Honfleur

vous ne trouverez pas de limandes à St Vaast

pas de carrelets à cherbourg

pas de cordes à deauville

Les actions de pêche se nomment autrement

Qui connais vraiment ce monde la

Les agriculteurs de la mer

Pêcheurs autour d’un verre , d’un café

Écoutez les parler

Entendez leur grosse voix chanter

Vous trouverez un autre monde

Vous entrerez dans un autre univers

La chaleur des gens de mer

ERIC VILLEY
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Le phare

Tel un phalus tu dresses ta splendeur

corne de brune, la valse brune

ta lumière tourne

du haut de ta citadelle

en bas, les vagues s'éclatent sur toi

et toi tu ne bouge pas

tu reste la, droit tel un phalus

toujours en action

on connais ta position

toi, tu donne la direction

il est en mer

tu est son repère, un point précis

ils appellent ça, un amer

tu en a affronté des tempêtes

et tu en verras encore

si on te cherche à terre

tu est partout et ailleurs

on te voit de loin
tu est le phare de milliers de marins

ERIC VILLEY
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Souvenirs à ....mer

L'ouragan de leur vie a pris toutes les pages
Et d'un souffle il a tout dispersé sur les flots
Nul ne saura leur fin dans l'abîme plongée
Chaque vague en passant d'un butin s'est chargée
L'une a saisi l'esquif, l'autre les matelots
 mer la connu je sais les dégâts qu'elle peut faire
l'ouragan de ma vie à moi
m'a appris ce qu'est etre en vie
et d'un souffle ,en moi
il a tout emporté
 j'en garde les souvenirs gravés
 sur une toile froissée 

 ERIC VILLEY
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Un marin

Ce poème est mis directement en vidéo lu par moi-même : www.youtube.com/user/villeyeric#p/a/u/1/uaKwZRKUW7k

 

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