À part entière et par delà les frontières
partout je chanterais ton nom
je pourrais souffler que tu t'envoles comme une poussière
mais partout à part entière
je te retrouverais
tu pourrais être blanc ,noir, jaune
peu m'importe ta couleur
peu m'importe ta race , peu m'importe ta frontière
je te tendrais la main
à part entière et au delà des frontières
j'ai croisé ton visage
j'ai vue tes yeux
j'ai croisé ton regard quand tu avais faim
à part entière ,dans le monde entier
je distribuerais des sourires
pas de quoi manger, pas d'eau
mais une main tendue
à la terre entière
à part entière je graverais ton nom
je connais tes souffrances
tes jours de errance
à part entière
que toute la terre connaisse ton nom
le visage de tes frères ,de tes pères
à part entière je chanterais ton nom
Je t'écris
je t'écris cette lettre pour te mettre les mots que je ne t'ai jamais dit
aujourd'hui, nous avons fini une autre tranchée
l'ennemi n'est pas loin
des bruits d'avions, des pluies d'obus, nous sommes entourés
et aussi avant de partir les affronter
je t'écris cette lettre que peut être je ne t'enverrais jamais
tu sais je me souviens de cette ballade
toi et moi main dans la main dans ce grand parc, si calme
ce baiser tendrement déposé sur ta joue
puis marchant tous les deux
ma main dans tes cheveux, cet instant où je t'ai embrassé
je me souviens que tu porté cette belle robe blanche ,transparente
qui laissait deviner tes formes
je me laissait envouté par tes charmes
j'ai souvenir que ce jour la ,à nous laisser aller
nous avons fait l'amour dans un grand champs de blé
je t'écris cette lettre pour te mettre les mots que je ne t'ai jamais dit
je t'écris cette lettre que peut être je ne t'enverrais jamais
as-tu gardé sur toi cette bague que je t'ai offerte
je t'ai promis qu'à mon retour nous pourrions nous marier
oui je t'avais promis de t'épouser
nous venons de finir notre dernière tranchée
c'est à nous de monter à l'ennemi
je ne sais si je reviendrais
alors,,,,,,
je t'écris cette lettre avec mes mots
ceux que je ne t'ai encore jamais dit
je t'écris cette lettre car aujourd'hui je sais que je ne rentrerais jamais
je t'aime,,,,,,toujours je t'aimerais
adieu mon amour
C'était le temps de l'adolescence
nous nous cherchions dans toutes ces causes
ne sachant ou et à qui prêter nos armes
nous arrivions haut comme trois pommes
avec nos voix de révoltés
balançant des mots à tout va et bien souvent n'importe quoi
mais dans ce monde là à notre époque
on avait pas le droit
barricade, lacrymogène
contre nous, contre nos droits
nous avancions sur le chemin
semant à droite, récoltant en face
des petits bouts de sentier battus
qui doucement transformés notre combat en autoroute, pour des milliers d'adolescents
mal dans leur peau et ne sachant quoi faire
dans leur putain de cité dortoir
mais dans ce monde là à notre époque
on avait pas le droit
barricade, lacrymogène
contre nous, contre nos droits
ados adultes , même combat
j'ai trouvé ma route à moi
j'ai balancé tous mes doutes
même si parfois je me demande
si,,,,
mais dans ce monde là à notre époque
on avait pas le droit
barricade, lacrymogène
contre nous, contre nos droits
mais dans mon monde à moi
ta toujours pas le droit
de dire ouvertement tous ce que tu pense
sinon on te montre du doigt
tu peut juste,,,,,
barricade ,lacrymogène
citoyen derrière tes armes
ta pas le droit
t 'oublies que t'es comme moi
ERIC VILLEY
droits d'auteur
copyright depot.com
De trop aimer
De trop t'aimer, te protéger, te garder à mes cotés
je suis devenu aveugle
aveugle de cet amour là, de ces yeux là, de toi
si on m'avais dit un jour que d'être en amour faisait si mal
je serais resté blotti, caché dans mon coin comme un animal affamé
mais voila, il a suffit d'un simple regard
deux yeux qui se croisent, des mains qui se frôlent
et je suis en amour pour toi
tu peux poser ta tête sur mes épaules
tu peux te réchauffer à mes cotés, je ne bougerais pas
la solitude en amour n'existe pas
je suis, où tu vas
tu est tout pour moi
comme un coeur sans artères sans toi je ne survivrais pas
de trop t'avoir aimé, je suis devenu aveugle
et je finirais ma vie près de toi
garde ma main dans la tienne, car chaque jour qui passe, c'est toi qui guide mes pas
ensemble nous ne trébucherons pas
ou alors, c'est que l'amour nous aura aveuglé toi et moi
ERIC VILLEY
droits d'auteur
copyright depot.com
J'accuse le monde
J'accuse le monde d'être...............
de ne savoir ouvrir les yeux sur un regard triste
j'accuse le monde de cacher sa fortune
et de prendre aux plus pauvres pour mieux s'enrichir.
j'accuse la vie, d'être associée à l'enfer,
d'avoir signé un pacte, pour faire le vide sur cette terre.
j'accuse sans preuve, sans témoin, sans personne.
condamné d'avance pour trouble à l'humanité.
mais la terre entière pourrais hurler,
le monde entier pourrais se révolter,
qui l'entendras?
lui, les bras tendus,
vers qui, vers quoi, pourquoi?
j'accuse, les bras en croix, la vie...
d'avoir trop bien vécu,
d'en avoir profité plus que de nature,
de s'être rassasiée de toutes ses fioritures,
à en faire crever dame nature
à vomir par ses cheminées
à refouler tous ces déchets...
que pouvons nous faire...
à part , accuser le monde entier
d'être responsable de cette terre,
et de ce qu'il en a fait
ERIC VILLEY
droits d'auteur
copyright depot.com
Soldat de plomb
un petit bonhomme, pas bien grand, gentil, pas méchant
ne lui posez pas trop de questions
il n'aime pas ça, il ne parle pas souvent d'ailleurs
il est soldat de plomb
Je peint ton visage
un crayon ,une page blanche , ton image
je peint ton visage
du bout des doigts
je le connais par coeur
je poserais doucement ma main sur la feuille
comme on la pose sur une épaule
du bout des doigts, le regard sur toi
je dessinerais ton portrait
je peint ton visage
un crayon ,une page blanche , ton image
je peint ton visage
du bout des doigts
je le connais par coeur
je commencerais par dessiner ton parfum
ensuite tes odeurs
avec des traits fin
je te connais tellement bien
je connais tout de toi
je peint ton visage
un crayon ,une page blanche , ton image
je peint ton visage
du bout des doigts
je le connais par coeur
je te dessinerais tellement bien
on verrais bouger tes yeux
on pourrais même
sentir battre ton coeur
ne rougie pas
tu c'est que j'en suis capable
je peint ton visage
un crayon ,une page blanche , ton image
je peint ton visage
du bout des doigts
du fond du coeur
je te connais par coeur
ton portrait terminé
je le poserais prêt de moi
oui la , tu voit juste à coté
et tous les soirs je pourrais te parler
te raconter mes journées
sécher tes larmes
et te regarder sourire
je peint ton visage
un crayon ,une page blanche , ton image
je peint ton visage
au fond de moi
je le connais par coeur
ERIC VILLEY
droits d'auteur
copyright depot.com
(Vous pouvez visualiser la vidéo de cette chanson mise en musique par mon fils Guillaume et lu par moi meme en cliquant sur ce lien : www.youtube.com/user/villeyeric#p/u/11/peSNLM-cUkM )
De ton corps
Tu n'avais que ton chemisier blanc transparent comme l'eau claire
j'étais , le dos tourné, le vent derrière
tu est passée devant moi
refrain
de ton corps je n'ai gardé que le haut
ces seins nus , ses petits seins pointus
de ce chemisier blanc, j'ai tout oublié
au moment ou tu t'es dévêtue
tu aurais put t'y prendre autrement
tant de manière, c'est élégant
et comme tu sais si bien le faire
tu as dégrafé ton chemisier blanc
refrain
de ton corps je n'ai gardé que le haut
ces seins nus , ses petits seins pointus
de ce chemisier blanc, j'ai tout oublié
au moment où tu t'es dévêtue
j'avais la tête à l'envers
d'entrevoir ses seins pointés
sous ce corsage blanc
mais qu'elle idée de regarder
nous ne sommes plus des enfants
refrain
de ton corps je n'ai gardé que le haut
ces seins nus , ses petits seins pointus
de ce chemisier blanc, j'ai tout oublié
au moment ou tu t'es dévêtue
j'avais pas envie de te toucher
je voulais que tu fasse le premier pas
un en avant un en arrière
tu veux ou tu veux pas
refrain
de ton corps je n'ai gardé que le haut
ces seins nus , ses petits seins pointus
de ce chemisier blanc, j'ai tout oublié
au moment ou tu t'es dévêtue
on a rien entamé
on est resté la à se regarder
toi les seins à l'air
moi les yeux grand ouvert
sur ton corps blanc
refrain
de ton corps je n'ai gardé que le haut
ces seins nus , ses petits seins pointus
de ce chemisier blanc, j'ai tout oublié
au moment ou tu t'es dévêtue
puis il fallait que tu reparte
tu a refermé ton chemisier blanc transparent comme l'eau claire
j'étais, le dos tourné, le vent derrière
tu est passée derrière moi
ERIC VILLEY
droits d'auteur
copyright depot.com
On s'écrit
Je sais que tu es folle de mes envies de mes fous rires.
je sais aussi que partout tu dis que tu ne m'aime pas.
tu ne m'aime plus, c'est ma blessure
je suis comme cet animal blessé qui vas se laisser mourir
je sais que tout ce que j'entends c'est des conneries
des paroles en l'air, du vent
des mots qui s'envolent dans l'air du temps
{Refrain:}
et nous comme deux enfants
on s'écrit le verbe aimer au présent
tous ces morceaux de papier pliés
où se cachent des mots d'amant
à trop s'aimer nous nous sommes détruit.
nous comme deux enfants
tous les bruits que l'on entend dans le vent
dit moi que c'est pas vrai
dit moi que tu m'aime de temps en temps
dit moi que les enfants ont eux aussi écris des poèmes et des mots qui s'envolaient au vent
{Refrain:}
et nous comme deux enfants
on s'écrit le verbe aimer au présent
tous ces morceaux de papier pliés
où se cachent des mots d'amant
à trop s'aimer nous nous sommes détruit.
nous comme deux enfants
ERIC VILLEY
droits d'auteur
copyright depot.com
Enfant de là-bas
Je suis enfant de là-bas ,enfant de la rue comme ils disent
je vis ,je ne sais même pas ,je survis
mais bientôt je vais partir
je vais aller chez toi ,en France
un couple vas m'adopter ,m'adopter!!!
illégalement,tu sais avec de l'argent donné aux parents!
c'est comme ça qu'ils appellent les enfants quand l'enveloppe est bien gonflée
je suis enfant de ces pays là
enfant de pays sous développés
c'est ma chance m'a t-on dit , celle de quitter mon pays
un jour tu verras tu reviendras, ils disent toujours ça
si on ne t'as pas vendu pour plus d'argent
l'argent , chez moi on en a pas
et on en a pas besoin ,on vis comme ça
alors dites moi, dites moi pourquoi, maman papa
ils me vendent moi
je suis enfant de là-bas, enfant de la rue
je vis moitié nue, des vêtements j'en ai pas
mais j'en ai pas besoin ,et si je suis dans la rue
c'est que je mi sent bien
alors
oui alors, dites moi
pourquoi
savez vous pourquoi moi et pas un autre ,
pourquoi ces gens là n'adoptent pas un petit français en toute légalité
je ne comprend pas
je ne comprendrais jamais
seule chose que je sais ,c'est que maman papa
vont avoir de l'argent , et vont pouvoir manger
moi je serais enfant français né la bas
ont m'aura juste volé ma vie, mon identité, mon pays mes racines ...
ERIC VILLEY
droits d'auteur
copyright depot.com
Bougez les bras, bougez les mains