Quand le soleil pleure et que les larmes de mon cœur n’ont plus d’odeur
Quand dehors le monde est plus fort que tout
Quand les bruits de la nuit ne résonnent plus autour de nous
Le soleil se meurt
Le bruit des vagues qui claquent sur la berge
Les mâts des bateaux dans un brouhaha de cordes enchevêtrées
Les mouettes qui perdent le sens de leur voyage
Poussées par le vent du large
Le soleil se meurt
Quand avec tes mots, je construis des voyages
Lorsque ceux-ci partent sur un radeau
Qui un jour fera naufrage
Quand le navire de croisière auquel on rêvait est parti hier
Le soleil se meurt dans les silences du vent
Dans les bruits de la nuit
Dans tes absences, dans mes non dit
Dans nos mots qui ne seront jamais ou à jamais éparpillés au gré de nos regrets
A demain, ou à jamais
Sur le radeau de ce voyage au fil de l’eau
Sur les mots de cette page
Le soleil se meurt, toujours et encore
A jamais dans les larmes de mon cœur
Quand dans le silence,
la solitude envahit votre corps,
que vos yeux se ferment pour ne plus penser
et pourtant, on y pense encore plus fort.
quand cette chanson vous emporte, ne sachant que faire de vos larmes,
solitude ..............
Quand tout vous semble vide,
tout vous semble mort,
comme le peu de pluie qui tombe vous semble limpide,
au point de creuser des rivières,
les souvenirs reviennent,
les dates se croisent et se rapprochent.....
solitude ..........
et quand il ne reste dans votre coeur que cette chanson
pour vous dire,
solitude................emmenez moi,
quand l'envie de tout foutre en l'air
est plus forte que la mort,
solitude.......emmenez moi.......
ERIC VILLEY
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Le monde est assassin
Le monde est assassin
il a encore tué, et il tuera encore demain
que faire, à quand l'interdiction d'armes dans le monde entier, jamais malheureusement
le monde est assassin, il ne s'arrêtera donc jamais
faudra-t-il fermer toutes les portes derrière soi
partout où l'on va
dans tous les lieux publics, privés
pour trouver la paix
ou continuerons nous à laisser tout ouvert
à tout va, à tout vent
et laisser entrer la mort
le monde est assassin
quand arrêterons nous ces cinglés
et tous ces jeux de sauvages qui rendent les ados hystériques
le monde est assassin
il a encore tué, le sang de couler ne s'arrêtera donc jamais
le monde est d'une cruauté assassine
le monde a encore fait saigner mes larmes
ERIC VILLEY
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Ils m'ont volé la moitié de ma vie
Je suis enfant de quinze ans
je vais à l'École
quand mes professeurs ne me voient pas
ils s'empressent d'envoyer un bulletin d'absence
non justifiée à mes parents
et pourtant je suis là, mais eux ne me voient pas
je suis enfant de sept ans
suis pas encore scolarisé
et personne ne s'en est inquiété
si...il y a deux ans de cela
mais j'ai déjà sept ans
toutes les journées
je les passe chez mes parents
mes parents comme ils disent
vous savez, ces gens qui font des enfants pour les aimer, les élever.........des parents, papa, maman.............
j'ai sept ans
pas encore scolarisé et battu par mon père
prisonnier ...........séquestré
sept années, parties en fumée
Ils m'ont volé la moitié de ma vie
ERIC VILLEY
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Seul
Isolé pour être oublié
dans le noir profond de la nuit
où suis je
je me suis perdu moi même
je suis seul
si seul
ERIC VILLEY
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Ma vie entre tes lèvres
Instant magique du moment
Panique, errance dans la nuit
La mort me guette, j’ai vu son lit
Pris dans l’essaim d’un monde pourri
Tourmente d’une fin, de la vie
La lame est affûtée
Bruit tranchant d’un fruit coupé
Posée sur la table de chevet
Début soudain d’une mort annoncée
Allongé sur ma couche
Le long du corps, les bras tremblent
Soudain le doute
Sa fait mal la mort ?
Je prends la lame dans ma main
Envie soudaine
Jour sans lendemain
Musique, silence du moment
J’ai de la chance la veine est là
Lame tranchante suis son chemin
Le sang coule sur le sol
Et tous ces hommes autour de moi !!!
Pourquoi me montre-t-il du doigt
Silence de la nuit, seule musique
Silence de l’instant présent
Une lumière apparaît
Et oui ! Je te soupçonne d’être la
Regarde les ces minables
Race supérieure ils agonisent devant toi
Tu me prends le bras
Tu suce mon sang
Ma force devient toi
Buvard de mes nuits de mes rêves
Femme à l’infinie
Comme un jour qui s’achève
Je remets ma vie entre tes bras
Ma force c’est ton existence
Ma vie elle coule entre tes lèvres
ERIC VILLEY
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Ma Dernière Lettre...testament d'un homme oublié
Force de paraître, à vos yeux, sans importances
je me suis fait de vos silences
parfois même, ils me manquent
vous ne pouvez pas savoir à quel point
Force de ne plus vous voir
je me suis rendu compte de votre transparence
ne voulant l'accepter au début
j'ai fermé les yeux sur vos absences
et enfin je m'y suis résigné, bien trop tard
il est des absences qui font mal
des silences qui font couler des larmes
et font saigner mon coeur
efforcez vous d'apparaître
de me montrer que pour vous j'aurais pu, avoir de l'importance....mais, quelle importance maintenant
ne me laissez pas penser que pour vous mes doutes étaient sans importances
mais plus j'y pense et je me dis que je ne suis
pas fait pour ce monde là
je vous laisse donc comme seule apparence de moi, cette lettre
quand vous l'aurez trouvée, lisez la à haute voix
que mes mots ne restent pas dans l'ignorance
lisez la à haute voix
moi je ne vous ai jamais oublié
même si les apparences encore une fois
sont contre moi
Tranche de vie
Un souffle ,un zéphyr , une larme de vent
Mon seul désir
Juste entendre gémir ,petit être vivant soupir d’une vie
Mais cela devras t’il suffire
Un instant le voir sourire …et peu de temps après
Le silence, un seul cri et l’enfant vient de mourir
Vivre ,sourire et …mourir
Quelle est cette forme de vie
Ou le sourire d’un enfant se résume à une simple tranche de vie
La naissance et en une journée passer de cet état de vie à la mort
Un souffle ,un sephir ,autant en emporte l’enfant
Juste le temps de le voir sourire
De lui dire
De dire un mot à ses parents
Et de le voir…partir
Le soleil pleure...
Quand le soleil pleure et que les larmes de mon cœur n’ont plus d’odeur
Quand dehors le monde est plus fort que tout
Quand les bruits de la nuit ne résonnent plus autour de nous
Le soleil se meurt
Le bruit des vagues qui claquent sur la berge
Les mâts des bateaux dans un brouhaha de cordes enchevêtrées
Les mouettes qui perdent le sens de leur voyage
Poussées par le vent du large
Le soleil se meurt
Quand avec tes mots, je construis des voyages
Lorsque ceux-ci partent sur un radeau
Qui un jour fera naufrage
Quand le navire de croisière auquel on rêvait est parti hier
Le soleil se meurt dans les silences du vent
Dans les bruits de la nuit
Dans tes absences, dans mes non-dits
Dans nos mots qui ne seront jamais ou à jamais éparpillés au gré de nos regrets
A demain, ou à jamais
Sur le radeau de ce voyage au fil de l’eau
Sur les mots de cette page
Le soleil se meurt, toujours et encore
A jamais dans les larmes de mon cœur
Elle écrit "je" sur les murs quand elle pense à toi
Elle met des "nous" partout, elle tague elle s’en fout
Elle bombe ,elle rouge, elle bleu
Elle utilise toutes les couleurs en pensant à mes yeux
Les passants eux ,s’arrêtent pour critiquer
Mais elle s’en fout
Elle est tagueuse de l’amour
Elle signe de nos initiales, c’est pas banal
Elle ne se fait jamais prendre
Elle file plus vite que l’amour
Je pense à elle le jour ,la nuit
Souvent je me dit que va-t-elle faire aujourd’hui
Ou va-t-elle poser notre vie
Sur quel mur taguera-t-elle aujourd’hui
Et je me tourne et derrière moi
Je vois du bleu ,du blanc du rouge
Je t’aime mon amour
C’est écrit
Ma tagueuse est encore passée sur celui-ci
Elle est tagueuse de l’amour
Un petit corps recroquevillé sur lui même
un homme en position de fœtus
c’est l’homme perdu, battu, mort
un petit corps presque sans vie
et même si une vie l’habite
dites-moi comment elle se loge dans ce petit être meurtri
essayer de découvrir son visage, impossible
ses yeux n’ont plus d’image
sa bouche, plus d’envie
son nez sans odeur
ses oreilles sans formes
mais qu’a-t-on fait de lui
qui de ce petit corps ...
larmes, larmes, larmes
comment est-ce possible
on parle de misère humaine
ailleurs dans d’autres pays
moi je vous parle de la France...
votre pays
mais qui à ce petit corps a pu ainsi...
larmes, larmes, larmes...
qui, dites-moi : qui...
Une bâtisse en pierre,recouverte de lierre
demain hier,avant qui sait...
j’entends les cris de ces enfants
j’entends les coups
j’entends courir
presque mourir...
une bâtisse en pierre
les murs en cachent les secrets
une vie inversée
une enfance perdue à jamais
cet enfant refermé sur lui même
il ne dit rien, mais qui le laisserait s’exprimer
dans cet another world*
*Autre monde
ERIC VILLEY
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il part
je pars, puisque tu me l'as demandé
ne rien dire ,ne rien faire
bruire à peine, à peine chuchoter
je pars sans faire de mal à personne
je pars sans que mon nom ne résonne
je me retire sans tambours sans trompettes
avant que n'éclate ma tête
je pars car le mal fait ou le mal perçu par les autres
n'est pas ou n'existe pas
il faut parfois prendre du recul dans les gestes de la vie
la vie , qu'est-elle ?
tu imagines, tu te fais tout un film d'un rien dans ta tête
ou d'un rien qui pour toi est trop
alors trop de rien ,ou trop de tout...
la vie n'est pas tous les jours fête
alors je pars sans un adieu
car partir n'est pas un aveu mais juste un signe
que tout va aller mieux puisque je pars
je sais que je suis la cause de tout, j'assume et je m'en fous
il faut toujours un coupable dans la vie
alors l'homme étant faible
je m'accuse de tout
je m'accuse de te pourrir l'existence
je m'accuse de mon impuissance
mais je ne suis qu'un homme alors je suis lâche de mes actes
et je fuis la vie
mais la vie qu'est-elle
un grand cirque où les rôles changent sans cesse
j'arrête mes bassesses, elles ne sont que lâcheté
pauvre homme que je suis
je pars puisque je nuis à ta vie
mais sais-tu ce que ma vie était vraiment...
ERIC VILLEY
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Renaissance
Je prends possession de ce corps meurtri
Depuis tant d’années
Combien de mots, de cris n’ai-je pas pu hurler
Une renaissance sans douleur… après des années
J’ai pris conscience de ce moi enfermé
Pourquoi ne pas crier la vérité
La jeter simplement à la gueule du monde entier
Puisqu’ils restent les yeux fermés
Une ouverture, une lueur
Un simple trou à travers une serrure, une porte mal fermée
Une césarienne… la délivrance
Pour qu'ils puissent… me regarder
de mon corps
le monde s'en fout
hurle autour de lui
mais continue sa petite vie
manifestation menée de main de maître
par la direction de notre univers
de nous...nous ne sommes même plus propriétaires
de cette enveloppe charnelle qui enrichit la haute sphère....
celle-ci nous conduit d'une poigne de fer...
tu aimes ce que tu vis...es-tu vraiment vivant maintenant
tes sentiments tu emprisonnes
pour personne tu n'es drôle, au pire tu joue un rôle
je te regarde au bout de cette impasse
mais déjà je m'approche et t'es plus là....qu'as-tu fait de moi...
Pour ma dernière toile
Je ne fais que dessiner ton visage
De tes yeux j’en fais le tour
Contournant et détournant sans cesse ton regard
De tes joues ,
que je connais par cœur
je sais comment en changer les couleurs
De tes cheveux, j’en connais chaque mèches
Je ne fais que dessiner ton visage
Trait pour trait
Je dessine tes expressions
Je ressens tes émotions
Je ne fais que dessiner ton visage
Je sors tous mes crayons
Toutes les couleurs te vont
Un jour je dessinerais ton corps
Je dirais à ma main d’être douce
Qu’elle ne s’affole surtout pas en dessinant
Tes courbes, tes hanches, tes seins
Un jour oui
Un jour ,je ferais ce dessin
Comme l’artiste qui fait
Sa dernière toile
le clown qui salut la foule
pour sa dernière représentation
****************************************
un dernier vers
Empare-toi de mes mots
Enivre-toi d’eux ou trois si tu veux
Prends un verre, puis un autre
Tiens, je m’assois avec toi
Tu vois je prends la prose
e bois à toi, à nous
À notre accord, à notre liaison Je trinque à ma fin de phrase Je laisserai juste une dernière goutte
Un peu, beaucoup, à la folie
Un peu de tout, de toi, de nous
Un goût amer, je lève mon verre
À la folie et à l’envers
De tout. De ce méli-mélo de mots…
sur nous Un vers…c’est tout