Comme un coup de fil

le  bonheur n'est rien
sans le son de ta voix, t'entendre juste ca
c'est pas grand chose..tu crois vraiment
le bonheur n'est rien
sans le souffle de toi
sentir ton coeur battre , et meme sentir battre ton coeur
entendre ta respiration derriere l'ecouteur
de milles facons ,tenir le repondeur pour te deposer le plus pret de mon coeur
mais la, cette absence me tue
j'ai le mal de toi, car tu n'est pas la
presente pourtant, mais absente dans le son
je n'ai plus l'accent
je n'ai plus le sourir
les expressions qui font que tes mots...que je te lise
simple comme un coup de fil
et moi je suis en equilibre sur le fil de ma vie
les fetes prennent un tournant morbide
je n'ai plus le son de ta voix et je suis trop seul sans toi
mais toi... m'entend tu seulement
entend tu mes cris, ma douleur
j'ai le mal de toi , ne le sent tu pas
comme un coup de fil
un simple appel de toi


ERIC VILLEY
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Le soleil pleure...

Quand le soleil pleure et que les larmes de mon cœur n’ont plus d’odeur

Quand dehors le monde est plus fort que tout

Quand les bruits de la nuit ne résonnent plus autour de nous

Le soleil se meurt

Le bruit des vagues qui claquent sur la berge

Les mâts des bateaux dans un brouhaha de cordes enchevêtrées

Les mouettes qui perdent  le sens de leur voyage

Poussées par le vent du large

Le soleil se meurt

Quand avec tes mots, je construis des voyages

Lorsque ceux-ci  partent  sur un radeau

Qui un jour fera naufrage

Quand le navire de croisière auquel on rêvait est parti hier

Le soleil se meurt dans les silences du vent

Dans les bruits de la nuit

Dans tes absences, dans mes non dit

Dans nos mots qui ne seront jamais ou à jamais éparpillés au gré de nos regrets

A demain, ou à jamais

Sur le radeau de ce voyage au fil de l’eau

Sur les mots de cette page

Le soleil se meurt, toujours et encore

A jamais dans les larmes de mon cœur


ERIC VILLEY
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Du noir sur ma vie

Parce que je ne voulais plus regarder le monde en face,
je me suis fait poser des lunettes noires.
pour ne plus entendre,
je me suis fait refermer les oreilles.
pour ne plus ressentir,
on m'a bouché le nez.
maintenant, je suis tranquille dans ma petite vie,
je parle si je veux,
de ce que je veux, à qui je veux.
je regarde qui je veux,quand je veux ,si je veux,
je ne vois plus le soleil,
je n'entends plus les oiseaux.
bien sûr, je n'entends plus le monde se plaindre,
les gens ne m'en voudront pas d'avoir fait ça,
c'était juste pour être tranquille.
je sais que si j'ai besoin, ils seront là pour moi.
heeee............ quoi, ai je dit une erreur???
comment!!!! que dites vous???
personne, je n'aurais personne pour m'aider!!!!
pourtant que leur ai je fait???......
à ne pas vouloir regarder le monde en face,
à n'avoir pas voulu en parler,
à avoir fermé les yeux sur cette misère,
à ne pas vouloir m'exprimer,
je me suis retrouvée seule devant ma glace,
les yeux fermés par des lunettes noires...
ne pouvant me regarder en face,
et je n'avais pas vu
qu'autour de moi,
il n'y avait plus personne pour entendre mes cris.

ERIC VILLEY
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Solitude emmenez moi...

Quand dans le silence,
la solitude envahit votre corps,
que vos yeux se ferment pour ne plus penser
et pourtant, on y pense encore plus fort.
quand cette chanson vous emporte, ne sachant que faire de vos larmes,

solitude ..............

Quand tout vous semble vide,
tout vous semble mort,
comme le peu de pluie qui tombe vous semble limpide,
au point de creuser des rivières,
les souvenirs reviennent,
les dates se croisent et se rapprochent.....

solitude ..........

et quand il ne reste dans votre coeur que cette chanson
pour vous dire,
solitude................emmenez moi,
quand l'envie de tout foutre en l'air
est plus forte que la mort,
solitude.......emmenez moi.......

ERIC VILLEY
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Le monde est assassin

Le monde est assassin
il a encore tué, et il tuera encore demain
que faire, à quand l'interdiction d'armes dans le monde entier, jamais malheureusement
le monde est assassin, il ne s'arrêtera donc jamais
faudra-t-il fermer toutes les portes derrière soi
partout où l'on va
dans tous les lieux publics, privés
pour trouver la paix
ou continuerons nous à laisser tout ouvert
à tout va, à tout vent
et laisser entrer la mort
le monde est assassin
quand arrêterons nous ces cinglés
et tous ces jeux de sauvages qui rendent les ados hystériques
le monde est assassin
il a encore tué, le sang de couler ne s'arrêtera donc jamais
le monde est d'une cruauté assassine
le monde a encore fait saigner mes larmes

ERIC VILLEY
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Ils m'ont volé la moitié de ma vie

Je suis enfant de quinze ans
je vais à l'École
quand mes professeurs ne me voient pas
ils s'empressent d'envoyer un bulletin d'absence
non justifiée à mes parents
et pourtant je suis là, mais eux ne me voient pas

je suis enfant de sept ans
suis pas encore scolarisé
et personne ne s'en est inquiété
si...il y a deux ans de cela
mais j'ai déjà sept ans
toutes les journées
je les passe chez mes parents
mes parents comme ils disent
vous savez, ces gens qui font des enfants pour les aimer, les élever.........des parents, papa, maman.............
j'ai sept ans
pas encore scolarisé et battu par mon père
prisonnier ...........séquestré
sept années, parties en fumée

Ils m'ont volé la moitié de ma vie

ERIC VILLEY
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Seul

Isolé pour être oublié
dans le noir profond de la nuit
où suis je
je me suis perdu moi même
je suis seul
si seul

ERIC VILLEY
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Ma vie entre tes lèvres

Instant magique du moment

Panique, errance dans la nuit
La mort me guette, j’ai vu son lit
Pris dans l’essaim d’un monde pourri
Tourmente d’une fin, de la vie
La lame est affûtée
Bruit tranchant d’un fruit coupé
Posée sur la table de chevet
Début soudain d’une mort annoncée
Allongé sur ma couche
Le long du corps, les bras tremblent
Soudain le doute
Sa fait mal la mort ?
Je prends la lame dans ma main
Envie soudaine
Jour sans lendemain
Musique, silence du moment
J’ai de la chance la veine est là
Lame tranchante suis son chemin
Le sang coule sur le sol
Et tous ces hommes autour de moi !!!
Pourquoi me montre-t-il du doigt
Silence de la nuit, seule musique
Silence de l’instant présent
Une lumière apparaît
Et oui ! Je te soupçonne d’être la
Regarde les ces minables
Race supérieure ils agonisent devant toi
Tu me prends le bras
Tu suce mon sang
Ma force devient toi
Buvard de mes nuits de mes rêves
Femme à l’infinie
Comme un jour qui s’achève
Je remets ma vie entre tes bras
Ma force c’est ton existence
Ma vie elle coule entre tes lèvres

 ERIC VILLEY
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Ma Dernière Lettre...testament d'un homme oublié

Force de paraître, à vos yeux, sans importances
je me suis fait de vos silences
parfois même, ils me manquent
vous ne pouvez pas savoir à quel point

Force de ne plus vous voir
je me suis rendu compte de votre transparence
ne voulant l'accepter au début
j'ai fermé les yeux sur vos absences
et enfin je m'y suis résigné, bien trop tard

il est des absences qui font mal
des silences qui font couler des larmes
et font saigner mon coeur

efforcez vous d'apparaître
de me montrer que pour vous j'aurais pu, avoir de l'importance....mais, quelle importance maintenant

ne me laissez pas penser que pour vous mes doutes étaient sans importances

mais plus j'y pense et je me dis que je ne suis
pas fait pour ce monde là

je vous laisse donc comme seule apparence de moi, cette lettre
quand vous l'aurez trouvée, lisez la à haute voix
que mes mots ne restent pas dans l'ignorance
lisez la à haute voix
moi je ne vous ai jamais oublié
même si les apparences encore une fois
sont contre moi

 ERIC VILLEY
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Tranche de vie

 

Un souffle ,un zéphyr , une larme de vent

Mon seul désir

Juste  entendre gémir ,petit être vivant soupir d’une vie

Mais cela devras t’il suffire

Un instant  le voir sourire …et peu de temps après

Le silence, un seul cri et l’enfant  vient de mourir

Vivre ,sourire et …mourir

Quelle est cette forme de vie

Ou le sourire d’un enfant se résume à une simple tranche de vie

La naissance et en une journée passer de cet état de vie à la mort

Un souffle ,un sephir ,autant en emporte l’enfant

Juste le temps de le voir sourire

De lui dire

De dire un mot à ses parents

Et de le voir…partir


 ERIC VILLEY
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(4 janvier 2010)

Effacer

Un simple mot , effacer
Les lignes une à une
Et les images défilent
Toutes ces heures passées…supprimées
Écrire brouillon, souvenirs
Que de choses à dire, à réfléchir
Corriger, publier
Que de mots à oublier
Supprimer
Un bas de page qui vide le reste
Une croix qui supprime en un seul geste
Et tu n’existe plus
Identité inconnue
Effacée supprimée…..

ERIC VILLEY
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Eternellement moi


Je marche seul
répandant le bien , le mal
je n'en sais rien
le noir est mon refuge
pas de piège pas de subterfuge
un linceul recouvre mon corps et toutes mes amertumes 
je marche seul
invisible parfois mais pourtant tellement la 
une larme pour oublier
juste une pour ne pas pleurer
la tristesse est enfermée à double clé 
je marche seul
évitant les embûches
noyant mon chagrin
ne pas me plaindre
ne pas crier ma peine
pleurer , éviter la haine et noyer mon chagrin
dans des mots que j'aime 

ERIC VILLEY
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Le soleil pleure...


Quand le soleil pleure et que les larmes de mon cœur n’ont plus d’odeur

Quand dehors le monde est plus fort que tout

Quand les bruits de la nuit ne résonnent plus autour de nous

Le soleil se meurt

Le bruit des vagues qui claquent sur la berge

Les mâts des bateaux dans un brouhaha de cordes enchevêtrées

Les mouettes qui perdent le sens de leur voyage

Poussées par le vent du large

Le soleil se meurt

Quand avec tes mots, je construis des voyages

Lorsque ceux-ci partent sur un radeau

Qui un jour fera naufrage

Quand le navire de croisière auquel on rêvait est parti hier

Le soleil se meurt dans les silences du vent

Dans les bruits de la nuit

Dans tes absences, dans mes non-dits

Dans nos mots qui ne seront jamais ou à jamais éparpillés au gré de nos regrets

A demain, ou à jamais

Sur le radeau de ce voyage au fil de l’eau

Sur les mots de cette page

Le soleil se meurt, toujours et encore

A jamais dans les larmes de mon cœur

 


ERIC VILLEY
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tagueuse de l'amour

Elle écrit "je" sur les murs quand elle pense à toi

Elle met des "nous" partout, elle tague elle s’en fout

Elle bombe ,elle rouge, elle bleu

Elle utilise toutes les couleurs en pensant à mes yeux

Les passants eux ,s’arrêtent pour critiquer

Mais elle s’en fout

Elle est tagueuse de l’amour

Elle signe de nos initiales, c’est pas banal

Elle ne se fait jamais prendre

Elle file plus vite que l’amour

Je pense à elle le jour ,la nuit

Souvent je me dit que va-t-elle faire aujourd’hui

Ou va-t-elle poser notre vie

Sur quel mur taguera-t-elle aujourd’hui

Et je me tourne et derrière moi

Je vois du bleu ,du blanc du rouge

Je t’aime mon amour

C’est écrit

Ma tagueuse est encore passée sur celui-ci

Elle est tagueuse de l’amour

 



ERIC VILLEY
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humain

Un petit corps recroquevillé sur lui même

un homme en position de fœtus

c’est l’homme perdu, battu, mort

un petit corps presque sans vie

et même si une vie l’habite

dites-moi comment elle se loge dans ce petit être meurtri

essayer de découvrir son visage, impossible

ses yeux n’ont plus d’image

sa bouche, plus d’envie

son nez sans odeur

ses oreilles sans formes

mais qu’a-t-on fait de lui

qui de ce petit corps ...

larmes, larmes, larmes

comment est-ce possible

on parle de misère humaine

ailleurs dans d’autres pays

moi je vous parle de la France...

votre pays

mais qui à ce petit corps a pu ainsi...

larmes, larmes, larmes...

qui, dites-moi : qui...

 

Une bâtisse en pierre,recouverte de lierre

demain hier,avant qui sait...

j’entends les cris de ces enfants

j’entends les coups

j’entends courir

presque mourir...

une bâtisse en pierre

les murs en cachent les secrets

une vie inversée

une enfance perdue à jamais

cet enfant refermé sur lui même

il ne dit rien, mais qui le laisserait s’exprimer

dans cet another world*

*Autre monde
ERIC VILLEY
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il part



 

je pars, puisque tu me l'as demandé

ne rien dire ,ne rien faire

bruire à peine, à peine chuchoter

je pars sans faire de mal à personne

je pars sans que mon nom ne résonne

je me retire sans tambours sans trompettes

avant que n'éclate ma tête

je pars car le mal fait ou le mal perçu par les autres

n'est pas ou n'existe pas

il faut parfois prendre du recul dans les gestes de la vie

la vie , qu'est-elle ?

tu imagines, tu te fais tout un film d'un rien dans ta tête

ou d'un rien qui pour toi est trop

alors trop de rien ,ou trop de tout...

la vie n'est pas tous les jours fête

alors je pars sans un adieu

car partir n'est pas un aveu mais juste un signe

que tout va aller mieux puisque je pars

je sais que je suis la cause de tout, j'assume et je m'en fous

il faut toujours un coupable dans la vie

alors l'homme étant faible

je m'accuse de tout

je m'accuse de te pourrir l'existence

je m'accuse de mon impuissance

mais je ne suis qu'un homme alors je suis lâche de mes actes

et je fuis la vie

mais la vie qu'est-elle

un grand cirque où les rôles changent sans cesse

j'arrête mes bassesses, elles ne sont que lâcheté

pauvre homme que je suis

je pars puisque je nuis à ta vie

mais sais-tu ce que ma vie était vraiment...
ERIC VILLEY
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Renaissance

Je prends possession de ce corps meurtri

Depuis tant d’années

Combien de mots, de cris n’ai-je pas pu hurler

Une renaissance sans douleur… après des années

J’ai pris conscience de ce moi enfermé

Pourquoi ne pas crier la vérité

La jeter simplement à la gueule du monde entier

Puisqu’ils restent les yeux fermés

Une ouverture, une lueur

Un simple trou à travers une serrure, une porte mal fermée

Une césarienne… la délivrance

Pour qu'ils puissent… me regarder
 

ERIC VILLEY
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c'etait hier

de mon corps

de mon corps
le monde s'en fout
hurle autour de lui
mais continue sa petite vie
manifestation menée de main de maître
par la direction de notre univers
de nous...nous ne sommes même plus propriétaires
de cette enveloppe charnelle qui enrichit la haute sphère....

celle-ci nous conduit d'une poigne de fer...
tu aimes ce que tu vis...es-tu vraiment vivant maintenant
tes sentiments tu emprisonnes
pour personne tu n'es drôle, au pire tu joue un rôle
je te regarde au bout de cette impasse
mais déjà je m'approche et t'es plus là....qu'as-tu fait de moi...


HURLER

Je tire un trait

À la table des sentiments

Du passé, j’ai tout oublié

L’amour, la mort, l’amant

Toutes ces choses que je fus

Que j’étais, que j’aurais pu être

Écrasé comme un vulgaire papier

Jeté au milieu de l’arène

Que ces gens puissent crier ma mise à mort.

Mais maintenant, rien ne m’arrête

Et que celui qui n’a jamais péché

Ait le courage de me regarder

Droit dans les yeux…

Si le mensonge, ne lui a pas…..arraché 


En Papillon Ange 
Je suis né les ailes brisées

Et pourtant

J’ai besoin de toi pour voler

Mais comment te suivrai-je sans elle

Le papillon que je suis

Chrysalide à peine finie

Aurait aimé trouver un endroit

Un lieu où se poser

Afin de continuer, évoluer de terminer

Ma transformation

Mais je suis né les ailes brisées

Pas ange, pas papillon

Juste un échantillon…
**********************

comme une derniere toile

Pour ma dernière toile
Je ne fais que dessiner ton visage

De tes yeux j’en fais le tour

Contournant et détournant sans cesse ton regard

De tes joues ,

que je connais par cœur

je sais comment en changer les couleurs

De tes cheveux, j’en connais chaque mèches

Je ne fais que dessiner ton visage

Trait pour trait

Je dessine tes expressions

Je ressens tes émotions

Je ne fais que dessiner ton visage

Je sors tous mes crayons

Toutes les couleurs te vont

Un jour je dessinerais ton corps

Je dirais à ma main d’être douce

Qu’elle ne s’affole surtout pas en dessinant

Tes courbes, tes hanches, tes seins

Un jour oui

Un jour ,je ferais ce dessin

Comme l’artiste qui fait

Sa dernière toile

le clown qui salut la foule

pour sa dernière représentation
****************************************
un dernier vers
 

Empare-toi de mes mots
Enivre-toi d’eux ou trois si tu veux
Prends un verre, puis un autre
Tiens, je m’assois avec toi
Tu vois je prends la prose
e bois à toi, à nous
À notre accord, à notre liaison Je trinque à ma fin de phrase Je laisserai juste une dernière goutte
Un peu, beaucoup, à la folie
Un peu de tout, de toi, de nous
Un goût amer, je lève mon verre
À la folie et à l’envers
De tout. De ce méli-mélo de mots…
sur nous Un vers…c’est tout

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